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Découvrir les Basses Vallées

mercredi 22 février 2012, par Gilles Mourgaud

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Présentation des Basses Vallées Angévines

Situées aux portes d’Angers, les Basses Vallées Angevines forment avec les vallées de la Mayenne, de la Sarthe et du Loir, le plus vaste ensemble de confluence du bassin de la Loire. L’ensemble occupe une superficie d’environ 7000 hectares constitué majoritairement de prairies naturelles inondables, de peupleraies et parcourue par un important réseau hydraulique. C’est un vase d’expansion naturel des crues, tant des crues provenant de l’amont que de l’aval (Loire), de plus de 200 millions de mètres cubes.
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Les types de milieux rencontrés sur le site Natura 2000 " Basses Vallées Angevines, aval de la rivière Mayenne et Prairies de la Baumette" sont :

  • des milieux ouverts caractérisés par des Prairies humides des zones alluviales ;
  • des milieux d’eau douce caractérisés par des rivières lentes de plaine, des mares, boires et fossés et cours d’eau
  • des milieux boisés caractérisés par un bocage dense à frêne, une ripisylve et des boisements
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Biodiversité des Basses Vallées Angevines

En l’état actuel des connaissances, on sait que le site héberge :

Le site constitue un véritable réservoir de biodiversité tant pour la faune : oiseaux, poissons (zone de grossissement ou de frai), invertébrés, que pour la flore (groupements végétaux remarquables et nombre d’espèces protégées).

Situées sur l’une des principales voies de migration des oiseaux en Europe, les Basses Vallées Angevines constituent une importante zone de halte migratoire pour les anatidés (5 000 à 10 000 anatidés de janvier à avril dont Canard pilet Anas acuta (3500) et limicoles (régulièrement plus de 15 000 Barges à queue noire Limosa limosa) mais aussi les passereaux paludicoles (dont le rare et menacé Phragmite aquatique Acrocephalus paludicola).

En période de nidification, les prairies de vallées constituent des zones d’alimentation et/ou de reproduction privilégiée pour l’avifaune prairiale.Le site abrite ainsi parmi les plus fortes populations françaises nicheuses de Tarier des près Saxicola rubetra (2000-2500 couples) et dans une moindre mesure de Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus (environ 1500 couples).

Découvrir les Basses Vallées Angevines en vidéo

De l’eau dans les vallées (français)
Situé au cœur de l’Anjou, les Basses Vallées Angevines présentent unerichesse biologique remarquables et des acteurs locaux (élus, agriculteurs,scientifiques et naturalistes) unis pour préserver ce patrimoineexceptionnel...
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Quels usages sur les Basses Vallées Angevines ?

Le site est caractérisé par la dominance du secteur primaire, l’agriculture étant l’activité prédominante. Il s’agit d’une agriculture extensive basée sur une activité d’élevage : pâturage et fauche des prairies sur plus de 57 % du site. La populiculture est la seconde activité, fortement développée après 1980, avec plus de 15 %. Les cultures restent marginales et sont localisées sur les secteurs en amont ou en périphérie du site. Les cours d’eau en représentent après 9 % une part non négligeable ; sachant qu’en période annuelle d’inondation, ce sont les 2/3 du site qui se retrouvent sous l’eau.
La majeure partie du site est du domaine privé. Cependant, plus de 500 ha sont des propriétés communales. Les rivières Mayenne, Sarthe et Loir sont également du domaine public. Les activités de loisirs (chasse, pêche, ornithologie et autres activités de pleine nature) et le tourisme (essentiellement fluvial) sont un pôle d’activités socio-économiques non négligeable. Surfaces : SPA : 7 162 ha / pSCI : 9 189 ha.

Protection des BVA

  • Surface : 9 210 ha
  • Zone de Protection Spéciale (Europe) : FR5210115
  • Zone spéciale de Conservation (Europe) : FR5200630
  • Zone humide d’importance internationale classée Site Ramsar (1995)
  • Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique : 3 de type II signalant de grands ensembles écologiques préservés et 7 ZNIEFF de type I signalant la présence d’espèces végétales et animales patrimoniales)
  • Procédure de réglementation des boisements (art. L 126 du Code Rural) interdisant notamment la plantation de peupliers sur plus de 3500 ha.