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Efforts de conservation déjà engagés

jeudi 23 février 2012

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Les Basses Vallées Angevines et la vallée de la Loire ont fait l’objet depuis les années 1990 de plusieurs mesures ou programmes ayant contribué à la prise en compte des enjeux environnementaux du site "Basses Vallées Angevines" dès la fin des années 1970, dans un contexte de développement de la chasse au gibier d’eau, un projet de mise en réserve naturelle nationale est porté sur une partie du site (4500 ha). Cette demande qui a suscité une vive opposition locale (élus, usagers) échouera en enquête publique en 1980 et 1981. Depuis les années 1980, le contexte a complètement évolué. La mise en place des MAET puis de Natura 2000 ont responsabilisé les communes qui sont désormais plus impliquées sur ce territoire. Les premières actions sont en cours pour envisager un classement des sites en réserve naturelle régionale. Une charte visant à cette action est en préparation entre la Région Pays de la Loire, la LPO et la Fédération des chasseurs. Elle débouchera dans le courant du printemps 2011.

Dès 1990, les bases d’un dispositif agro-environnemental sont jetées et dans le même temps, une action communautaire pour l’environnement (ACE) y est réalisée de 1991 à 1995. Elle a permis notamment l’acquisition de 350 ha de prairies pour lutter contre les plantations peupliers.

Les Basses Vallées Angevines ont été l’un des premiers sites français à bénéficier des mesures agro-environnementales dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC) : Opérations OGAF-environnement (1993), suivies depuis par les Opérations Locales Agro-environnementales OLAE (1998), les Contrats Territoriaux d’Exploitation CTE (2000) puis les Contrats d’Agriculture Durable CAD depuis 2004 et enfin les Mesures agro-environnementales Territorialisées. Ces mesures ont apporté une aide non négligeable aux élevages et ont contribué au maintien des prairies de vallées.

Le site a également fait l’objet d’une politique d’acquisitions foncières par des organismes publics et privés en raison de leur grande diversité biologique. La LPO y a acquis des terrains (408 hectares à ce jour). La Fondation pour la sauvegarde des habitats et de la faune sauvage a fait l’acquisition de 180 hectares sur l’île Saint-Aubin. La Ville d’Angers et Angers Loire Métropole. sont également intervenues sur le site, le second principalement dans le cadre de sa politique d’ouverture d’un sentier de grande randonnée.

La LPO a pu poursuivre ces actions sur le site notamment dans le cadre du programme Loire Nature (2002 à 2007).

Dans la continuité de la mise des dispositifs agro-environnementaux dans les Basses Vallées Angevines, la vallée de la Loire a bénéficié de ces mesures dès 1994 et elles perdurent aujourd’hui, les cahiers des charges visant ici plus à préserver le milieu prairial (fauche plus précoce), ce qui explique la raréfaction du Râle des genêts sur le secteur.